Avis public d’introduction par effraction au bureau des Services aux victimes de Whitehorse

Le gouvernement du Yukon signale qu’une introduction par effraction a eu lieu au bureau des Services aux victimes de Whitehorse entre le 15 mars en soirée et le 16 mars au matin.

Le détachement de la division « M » de la GRC à Whitehorse a ouvert une enquête, et le ministère de la Justice fait ce qu’il faut pour limiter le risque d’atteinte à la vie privée vu la présence dans ce bureau de dossiers confidentiels comportant des renseignements sensibles.

Nous savons que des dossiers confidentiels et d’autres documents ont été consultés. Pourraient être touchés quiconque a fait appel aux Services aux victimes et les personnes mentionnées dans les dossiers. Nous ignorons toujours dans quelle mesure les renseignements confidentiels ont été compromis. Les dossiers ayant pu être consultés contiennent habituellement le nom, les coordonnées et la date de naissance de la personne ayant obtenu des services ainsi que de l’information sur la procédure judiciaire. Une partie de ces dossiers, et certains des téléphones cellulaires volés, contiennent aussi d’autres renseignements personnels.

Pour déterminer quels dossiers ont été consultés et si certaines personnes ont été touchées, le bureau des Services aux victimes de Whitehorse sera fermé les lundi et mardi 18 et 19 mars. Si le personnel établit qu’un dossier a été consulté et que cela pose un risque de préjudice grave, il fera de son mieux pour communiquer avec la personne concernée, aux coordonnées dont il dispose, afin de l’en informer.

La confiance que nous accorde notre clientèle, qui veut obtenir des services confidentiels en toute sécurité, revêt une très grande importance pour nous. Nous nous excusons sincèrement des inconvénients que ce crime pourrait lui causer.

Nous comprenons la profonde inquiétude associée à l’accès aux renseignements personnels et à l’utilisation qui pourrait en être faite : contacts non sollicités, tentatives de vol d’identité, tentatives d’atteinte à la réputation, etc.

À noter que même si le bureau est fermé, la ligne téléphonique (867-667-8500) fonctionne comme d’habitude. Il y aura du personnel pour répondre aux questions et fournir du soutien, au besoin, par exemple aider les personnes dont les coordonnées ont été compromises qui craignent pour leur sécurité à couvrir les frais associés à un changement de numéro de téléphone. À ce stade, notre priorité absolue est de répondre aux préoccupations des personnes touchées.

Les téléphones cellulaires volés ont été désactivés. Le ministère de la Justice reverra les protocoles de sécurité et les autres mesures pour renforcer la protection des renseignements conservés dans les bureaux des Services aux victimes afin d’éviter une éventuelle exposition aux personnes qui s’attendent à recevoir des services de soutien confidentiels, sécuritaires et adaptés à leurs besoins.

Si vous souhaitez discuter de vos craintes relatives à vos droits au titre de la Loi sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée, vous pouvez écrire au bureau du commissaire à l’information et à la protection de la vie privée (info@yukonombudsman.ca) ou porter plainte (intake@yukonombudsman.ca).

Voici des extraits de cette loi fournis à titre informatif pour éclairer quiconque souhaiterait communiquer avec le commissaire à l’information et à la protection de la vie privée.

37 Plainte relative à la protection de la vie privée

Tout particulier peut, s’il a des motifs raisonnables de croire qu’un organisme public a recueilli, utilisé ou divulgué ses renseignements personnels en contravention de la présente partie, présenter une plainte au commissaire en déposant la plainte conformément à l’article 90.

90 Dépôt d’une plainte

  1. Sous réserve du paragraphe 106(2), la personne qui, en vertu de la présente loi, a le droit de présenter une plainte et qui désire que le commissaire enquête sur la plainte dépose la plainte :
    • s’agissant d’une plainte relative à l’accès à l’information présentée en vertu de l’article 61 (plainte d’un tiers), au moins cinq jours ouvrables avant la date de réponse à la demande d’accès à laquelle se rapporte la plainte;
    • s’agissant de tout autre type de plainte, au plus tard 30 jours ouvrables après la date à laquelle le plaignant reçoit avis, ou prend connaissance, de la décision ou la question qui fera l’objet de la plainte. 
  2. Le commissaire peut accepter une plainte aux fins de dépôt malgré l’expiration du délai de dépôt de la plainte prévu à l’alinéa (1)b), s’il est convaincu que l’incapacité du plaignant à déposer la plainte dans le délai imparti est attribuable à des circonstances hors du contrôle du plaignant.

 

Nous nous excusons sincèrement des graves inconvénients que ce crime pourrait causer dans notre communauté. Nous faisons ce qu’il faut pour protéger notre clientèle, et collaborons activement à l’enquête criminelle de la GRC afin que les personnes coupables soient retrouvées et traduites en justice.

Tracy-Anne McPhee, ministre de la Justice

Renseignements

Laura Seeley
Communications
Conseil des ministres
867-332-7627

Fiona Azizaj
Communications
Justice
867-332-1978

Numéro du communiqué :
24-123
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