Le premier ministre Ranj Pillai, la ministre de l’Éducation et ministre responsable de la Direction de la condition féminine et de l’équité des genres, Jeanie McLean, et la ministre de la Justice et ministre de la Santé et des Affaires sociales, Tracy-Anne McPhee, ont publié la déclaration suivante pour souligner la Journée internationale de visibilité transgenre :
« Chaque année, le 31 mars, nous célébrons les personnes transgenres et sensibilisons la population à la discrimination continue à leur égard. »
« L’identité et l’expression de genre sont protégées par le gouvernement fédéral contre la discrimination depuis l’adoption du projet de loi C-16 en 2017. En 2020, le Yukon est devenu la quatrième administration canadienne à interdire la thérapie de conversion et l’an dernier, le gouvernement du Yukon a modifié la réglementation pour offrir aux Yukonnaises et aux Yukonnais une couverture d’assurance pour les soins d’affirmation de genre reçus dans un établissement privé. »
« Les progrès que nous avons réalisés dans les dernières années sont attribuables au travail acharné qui se fait en première ligne : alliances genres-sexualité et alliances entre gais et hétérosexuels, All Genders Yukon Society, Queer Yukon Society et Yukon Queer Film Alliance, ainsi que leurs supporters et personnes alliées. »
« La Journée internationale de visibilité transgenre est une célébration du travail exceptionnel réalisé par ces organismes et la communauté trans, mais c’est aussi l’occasion de mesurer tout le travail qu’il reste à accomplir. Visibilité ne veut pas dire égalité. Pour une personne transgenre ou d’une autre identité de genre, être visible signifie être vulnérable à l’intimidation, à la discrimination et à la violence. »
« La visibilité fait partie d’une représentation équitable, et la représentation peut donner lieu à la validation et au soutien communautaire. Elle peut également contribuer à réduire les stéréotypes dommageables. Nous avons récemment observé une hausse des lois qui ciblent les droits des personnes transgenres à l’extérieur du Canada. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles nous devrions nous assurer que les personnes transgenres du Yukon se sentent vues et soutenues – pas seulement aujourd’hui, mais tous les jours. »
« Tout le monde a le pouvoir d’être un moteur de changement. L’interdiction de la thérapie de conversion sur notre territoire faisait suite à une pétition lancée par des jeunes de Whitehorse. Soulignons cette réussite aujourd’hui en devenant des personnes alliées. En plus d’assurer un avenir où tout le monde peut vivre dans le respect et la sécurité, visons à créer un monde où chaque personne est également célébrée, visible et représentée dans toutes les sphères de la société. »
Renée Francoeur
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