Le gouvernement du Yukon a accueilli Prendre racine, un forum visant à aborder et à promouvoir des solutions en amont pour prévenir à long terme la consommation de substances psychoactives chez les jeunes.
Ce forum d’éducation de 2 jours s’est tenu en formule hybride – en personne et en ligne – les 16 et 17 novembre, au Centre culturel des Kwanlin Dün, à Whitehorse. Y ont participé des spécialistes, des praticiens en promotion de la santé, des pédagogues, des scientifiques et des membres de la communauté travaillant dans la prévention de la consommation de substances psychoactives sur le territoire.
L’événement avait pour objectif de faire état des connaissances sur la consommation de substances chez les jeunes au Yukon et de discuter, de consolider et de mettre en relief les forces et les pratiques de prévention prometteuses. Des panélistes locaux et internationaux ont mis en commun leurs connaissances et leur expertise sur les tendances de consommation, échangé sur les risques et les facteurs atténuants, et discuté de stratégies pour promouvoir un développement personnel sain et réduire les méfaits pour la jeunesse.
Parmi les invités d’honneur, on comptait le militant et auteur primé Clayton Thomas-Müller; la gestionnaire de la recherche de la Commission des étudiants du Canada, Florence Bergeron; et l’analyste en chef et agente de consultation de Planet Youth, la docteure Ingibjorg Eva Thorisdottir. Les sujets couverts étaient multiples : guérison de la violence coloniale, plans et modèles de prévention des méfaits liés à la consommation de substances chez les jeunes, et création de milieux sociaux et physiques positifs et inclusifs.
Une invitation était nécessaire pour participer, mais les présentations sont en ligne sur yukon.ca/fr/urgence-de-sante-publique-liee-la-toxicomanie.
L’événement a été rendu possible en partie grâce au financement de l’Agence de la santé publique du Canada, dans le cadre du Yukon Northern Wellness Project.
Ce rassemblement inspirant nous a permis d’approfondir notre compréhension des causes profondes de la consommation de substances psychoactives pour mieux accompagner les jeunes et leur assurer l’accès aux ressources nécessaires pour mener une vie heureuse, saine et productive. Il n’existe pas de solution facile à la consommation de substances, mais en multipliant les programmes et services en amont, il est possible d’atténuer les inégalités pour réduire la consommation au Yukon.
La consommation de substances est un enjeu de santé publique important au Yukon. Prévenir ou repousser la consommation, particulièrement chez les jeunes, aide à écarter plusieurs risques de santé immédiats et à plus long terme. C’est pourquoi il est si crucial d’agir tôt. Mais la formation et la sensibilisation ne suffisent pas; il faut déployer des efforts soutenus dans toute la communauté pour améliorer la santé des générations d’aujourd’hui et de demain.
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Les jeunes et les collectivités du territoire demeurent aux prises avec la consommation de substances psychoactives. Le gouvernement du Yukon a déclaré l’état d’urgence sanitaire à ce sujet plus tôt cette année.
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Le gouvernement du Yukon accueille Prendre racine, un forum visant à aborder et à promouvoir des solutions en amont pour prévenir ou retarder la consommation chez les jeunes à long terme.
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Entre 100 et 150 personnes étaient présentes, dont des praticiens en promotion de la santé, des pédagogues, des scientifiques, des analystes des politiques et des membres de la communauté travaillant dans la santé, l’éducation et la prévention de la consommation de substances au Yukon qui représentaient le gouvernement, des organisations non gouvernementales et les 14 Premières Nations du territoire.
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Les tendances et les données montrent que la santé des jeunes au Yukon stagne sur plusieurs plans depuis 2010. Certains indicateurs suggèrent même un déclin. Le constat est particulièrement alarmant pour les problèmes de santé mentale, qui sont fortement liés à l’abus de substances. Des données plus récentes indiquent que la santé mentale des jeunes du territoire se serait détériorée pendant la pandémie de COVID 19.
Renée Francoeur
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Thibaut Rondel
Communications
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