La ministre de la Santé et des Affaires sociales Tracy-Anne McPhee a déclaré une urgence de santé publique à la suite d’une forte hausse du nombre de décès liés aux surdoses dans le territoire.
Le gouvernement du Yukon travaille en étroite collaboration avec des partenaires en vue de mettre en œuvre une série de mesures de réduction des méfaits en réponse à la situation d’urgence. Plusieurs initiatives seront entreprises, dont :
- une campagne de sensibilisation et d’information au sujet de la circulation de drogues toxiques dans les localités du Yukon;
- élargissement des services d’analyse des drogues et de l’approvisionnement sûr aux localités rurales et augmentation de la disponibilité de ces services à Whitehorse;
- élargissement des services offerts au centre de consommation supervisée du gouvernement du Yukon afin d’apporter du soutien aux personnes qui utilisent des substances inhalées;
- augmenter le nombre d’options de traitement dans la nature offertes dans le territoire;
- collaborer avec l’organisme Blood Ties Four Directions en vue de prolonger les heures de son service mobile, qui offre la détection de fentanyl et apporte du soutien aux personnes marginalisées;
- élaboration d’un nouveau Plan d’action sur les opioïdes en s’appuyant sur le succès du premier Plan d’action publié en 2018.
En partenariat avec les Premières Nations du Yukon, le gouvernement du Yukon tiendra la première phase d’un sommet sur la santé mentale en février. Ce sommet réunira des leaders, des partenaires et des personnes ayant vécu diverses expériences de partout sur le territoire en vue de mettre l’accent sur les efforts à déployer pour lutter contre la toxicomanie, la crise des opioïdes et la prévention du suicide et de trouver des solutions collaboratives pour soutenir les collectivités.
Cette déclaration est un engagement à agir de notre gouvernement et un appel à l’action à toute la population yukonnaise. Il est temps de tendre la main à nos amis, à nos voisins, aux membres de notre famille et aux autres membres de la communauté qui ont besoin de soutien. Nous devons prendre à bras-le-corps l’urgence de santé publique qui sévit sur notre territoire pour rendre nos collectivités plus saines et sûres. La toxicomanie tue des gens et crée des crises de santé mentale dans chacune des localités du Yukon.
La forte hausse des décès liés aux opioïdes est le signe d’un important problème de santé qui nécessite une attention immédiate. L’approvisionnement en drogues illicites au Yukon est contaminé et cela contribue à une augmentation importante des surdoses accidentelles, des blessures, des maladies et des décès. En tant que médecin hygiéniste en chef par intérim, je m’engage à concentrer nos ressources, à consolider nos partenariats dans tout le territoire et à m’attaquer à cet enjeu de santé publique complexe. En travaillant ensemble, je suis persuadée que nous serons en mesure de gérer la crise immédiate et de nous attaquer aux facteurs sous-jacents qui contribuent aux méfaits associés aux drogues illicites.
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En septembre 2021, le gouvernement du Yukon a ouvert le premier centre de consommation supervisée du Nord. Une fois sur place, on peut accéder à divers services de réduction des méfaits et services sociaux : analyse des drogues, counseling sur la réduction des méfaits, accès à la naloxone, échange de matériel de consommation de drogues, soins médicaux par des professionnels compétents, services de counseling et de traitement, formation sur des pratiques de consommation plus sûres. Les personnes qui font appel aux services du centre peuvent aussi être orientées vers des services de soutien en matière de mieux-être social, médical et mental et de toxicomanie.
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En octobre 2021, le gouvernement du Yukon a élargi l’accès à un approvisionnement sûr en opioïdes prescrits par un médecin afin de lutter contre la crise qui sévit dans le territoire. L’approvisionnement sûr consiste à fournir des médicaments, dont la quantité et la qualité sont connues, aux adultes qui consomment des drogues illicites et qui sont à haut risque de surdose afin de leur offrir une option sécuritaire. Ces médicaments sont prescrits par un médecin et délivrés dans une pharmacie.
Renée Francoeur
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Conseil des ministres
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Carleen Kerr
Communications
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