Nettoyez vos véhicules hors route pour prévenir la propagation des maladies
La terre et la boue qui s’accumulent sur vos VTT, vos remorques ou tout autre type de véhicule peuvent entraîner la propagation de maladies et infecter des animaux.
- Nettoyez votre véhicule avant de venir au Yukon.
- Portez une attention particulière aux pneus, aux passages de roue et au train de roulement.
- Enlevez tout d’abord les accumulations importantes de boue séchée.
- Lavez la plateforme de votre camion, de votre remorque et tout ce qui sert au transport de votre véhicule hors route.
- Si vous nettoyez votre véhicule une fois arrivé au Yukon, faites-le dans un endroit où les animaux ongulés ne risquent pas d’être exposés à la terre ou à la boue.
Nous sommes particulièrement préoccupés par les véhicules provenant :
- de régions où l’encéphalopathie des cervidés (EC) et la fièvre charbonneuse sont courantes;
- de fermes où l’EC a été diagnostiquée.
L’EC est présente dans les régions suivantes, en particulier le long des vallées fluviales :
- certaines parties de la Saskatchewan;
- le sud-est de l’Alberta;
- le centre des États-Unis.
Des épidémies de fièvre charbonneuse ont frappé les animaux domestiques et les animaux sauvages :
- aux Territoires du Nord-Ouest;
- dans le sud du Manitoba;
- en Saskatchewan;
- dans certaines régions de l’Alberta.
Pour en savoir davantage sur la fièvre charbonneuse, consultez la présente fiche d’information (en anglais).
Présentez des prélèvements biologiques de vos prises
En tant que chasseur, vous pouvez contribuer à la surveillance de la santé de la faune en présentant des échantillons biologiques de vos prises.
Évitez les contacts entre les moutons domestiques et les mouflons
Le Yukon a la plus importante population de mouflons au Canada. Bien que ces animaux préfèrent les hautes altitudes, des individus errent parfois dans les vallées où l’agriculture est pratiquée. Or, les jeunes mouflons mâles à la recherche de partenaires peuvent être attirés par les brebis domestiques.
Les moutons domestiques en bonne santé peuvent être porteurs de bactéries et de virus qui affecteront :
- les mouflons;
- les chèvres sauvages.
Ordonnance de contrôle
Le gouvernement du Yukon a publié une ordonnance de contrôle qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2020. En vertu de cette ordonnance, les propriétaires de moutons et de chèvres domestiques doivent :
- identifier correctement leurs animaux;
- garder leurs animaux dans un enclos.
Le gouvernement procédera à des tests de dépistage des bactéries responsables des maladies respiratoires affectant les mouflons :
- chez les moutons domestiques;
- chez les chèvres domestiques.
Consultez le feuillet d’information à l’intention des propriétaires de moutons et de chèvres et, si vous avez d’autres questions, envoyez un courriel à animalhealth@yukon.ca.
Prélèvements nasaux
Le gouvernement du Yukon effectue des prélèvements nasaux sur les mouflons :
- morts;
- capturés;
- abattus par un chasseur.
Il analyse ces écouvillons afin de déceler la présence d’agents pathogènes responsables de pneumonies.
Il procède également à des prélèvements de tissus nasaux chez les animaux suivants :
- chèvres sauvages;
- wapitis;
- orignaux;
- bœufs musqués;
- cerfs;
- caribous.
Qu’est-ce que l’encéphalopathie des cervidés?
L’encéphalopathie des cervidés (EC) est une maladie dégénérative mortelle pouvant affecter les espèces suivantes :
- le cerf;
- le wapiti;
- l’orignal;
- le caribou.
L’encéphalopathie des cervidés au Canada
Des cas d’EC ont été dépistés au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et au Québec, tant parmi les populations sauvages que chez les animaux d’élevage.
À ce jour, aucun cas d’EC n’a été recensé au Yukon.
Voir une carte montrant la distribution des cas d’EC en Amérique du Nord.
Surveillance de l’encéphalopathie des cervidés au Yukon
Les règlements et les programmes de dépistage mis en place par le gouvernement du Yukon visent à réduire le risque de contamination des populations de cervidés sauvages.
Il n’y a pas de test permettant de détecter l’EC chez les spécimens vivants. Le dépistage ne peut se faire que sur des animaux morts, plus particulièrement sur la tête. À l’heure actuelle, le gouvernement du Yukon effectue des tests sur les parties animales ou les animaux suivants :
- têtes de cervidés à présentation obligatoire ou remises volontairement;
- carcasses de cervidés apportées par les agents de protection de la faune;
- carcasses de cerfs trouvés morts en bordure de la route ou ailleurs et remises volontairement;
- cervidés d’élevage abattus ou morts d’une autre cause.
Renseignements à l’intention des chasseurs
Les chasseurs qui transportent des carcasses et des viscères d’animaux d’une région à une autre risquent de propager des maladies. Le Yukon, la Colombie-Britannique et l’Alaska ont adopté des règlements qui limitent l’importation et le transport d’espèces susceptibles d’être porteuses de l’EC.
Le Règlement sur la faune interdit l’importation au Yukon de toute espèce susceptible d’être porteuse de l’EC, notamment de la carcasse d’un cervidé abattu à l’extérieur du territoire.
Si vous chassez à l’extérieur du Yukon :
- vous ne pouvez rapporter de carcasses ou de parties de carcasses de cervidés au Yukon, sauf :
- la calotte crânienne et le panache nettoyés;
- les dents nettoyées et détachées de la tête;
- la viande comestible complètement détachée de la tête ou de la colonne;
- les montages taxidermiques;
- les peaux tannées;
- vous devez disposer correctement de tous les restes de boucherie et des os dans un site d’enfouissement afin d’éviter leur dispersion par des animaux;
- vous pouvez transporter des carcasses de cervidés ou des parties de carcasses au Yukon si celles-ci sont placées dans des contenants étanches.
Les seules exceptions à ces règles sont les cervidés abattus :
- dans les Territoires du Nord-Ouest;
- dans les deux zones de chasse du nord de la Colombie-Britannique.
Le gouvernement du Yukon interdit la vente ou la possession de certains appâts odorants utilisés pour la chasse aux cervidés qui contiennent de l’urine ou des glandes pouvant propager des agents pathogènes. Consultez le Guide de la chasse du Yukon pour en savoir plus.
Pour en savoir plus sur la maladie débilitante chronique (MDC), consultez la page du gouvernement du Canada.
Ce que vous pouvez faire pour empêcher la propagation de l’EC au Yukon
- Évitez de rapporter des carcasses d’animaux abattus à l’extérieur du Yukon qui pourraient être porteurs d’EC.
- Apportez la tête de tout cervidé abattu ou trouvé mort au Yukon à un bureau d’Environnement Yukon pour qu’on puisse l’analyser pour détecter la présence d’EC. La tête pourra vous être retournée. Les chasseurs sont tenus de remettre la tête des wapitis et des cerfs comme mesure connexe à leur déclaration de prises.
- Appelez la ligne Info-braconnage/Info-pollution (1-800-661-0525) pour signaler :
- tout cerf trouvé mort en bordure de la route ou ailleurs au Yukon;
- tout cervidé à l’apparence émaciée ou au comportement inhabituel.
- La loi interdit de nourrir les animaux sauvages. Cela peut les inciter à se regrouper et à propager des maladies.
L’encéphalopathie des cervidés et la santé humaine
Ne consommez pas de viande provenant d’un animal infecté par l’EC.
L’EC n’a pas été reconnue comme mettant la santé des humains à risque. Cependant, la maladie se rapproche de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB - la maladie de la vache folle), laquelle peut entraîner des troubles dégénératifs du système nerveux chez les bovins et des troubles semblables chez les personnes qui ont consommé de la viande contaminée.
Pour en savoir plus
Santé Canada – Maladie débilitante chronique
Centres for Disease Control and Prevention – chronic wasting disease
Agence canadienne d’inspection des aliments – Maladie débilitante chronique des cerfs et des wapitis
Services aux Autochtones Canada —La maladie débilitante chronique et les aliments traditionnels
La tique d'hiver (Dermacentor albipictus) est présente au Yukon. On la trouve chez :
- le wapiti;
- l’orignal;
- le cerf;
- le caribou.
Au Yukon, nous surveillons la présence de la tique d'hiver et la gravité des infestations chez ces espèces.
La tique d'hiver peut causer de graves maladies chez certaines espèces, en particulier chez l’orignal. Une forte charge de tiques peut provoquer la perte de poils, une irritation de la peau et la perte de sang, ce qui peut entraîner une sous-alimentation et la mort de l’animal.
La tique d'hiver ne passe pas directement d’un animal à un autre. Cependant, l’augmentation du nombre de tiques dans l’environnement peut entraîner une augmentation du nombre d’animaux infestés.
Les techniciens de la faune examinent les peaux d’animaux abattus et tués sur la route.
La tique d'hiver :
- ne transmet pas de maladies préoccupantes pour l’homme ou la faune;
- n’affecte pas la viande des animaux abattus;
- est peu susceptible de se fixer aux humains ou aux chiens.
Pour en savoir plus, consultez le feuillet d’information sur les tiques d’hiver (en anglais).
Spécimens demandés aux chasseurs
Le gouvernement demande aux chasseurs de présenter volontairement des spécimens de peaux entières ou partielles à un bureau du ministère de l’Environnement pour l’orignal et le caribou.
Vous pouvez vous procurer une trousse de prélèvement pour les échantillons de peau dans les bureaux du ministère de l’Environnement. Les chasseurs doivent obligatoirement déposer des échantillons de peau pour le wapiti et le cerf afin de les faire examiner pour la présence de tiques d'hiver.
L’examen n’endommage pas la peau, et celle-ci peut être rendue au chasseur.
Signalez les tiques
Si vous apercevez une tique sur un animal sauvage, un animal de compagnie ou une personne, vous pouvez la soumettre au ministère de l'Environnement ou envoyer des photos aux fins d’identification à l’aide de l’application eTick.
Qu’est-ce que la rage?
La rage est une infection cérébrale grave et mortelle qui :
- se transmet par la salive d’un animal infecté (morsure);
- provoque souvent un comportement agressif chez l’animal infecté;
- affecte le plus souvent :
- les renards;
- les loups;
- les coyotes;
- parfois les chauves-souris.
- tous les mammifères sont sensibles à la rage;
- dans le nord, cette maladie se transmet le plus souvent aux chiens par des renards arctiques infectés.
- La rage est présente chez les animaux sauvages de l’Alaska, de la Colombie-Britannique et des Territoires du Nord-Ouest. Elle n’a pas été détectée au Yukon depuis les années 1970. Cependant, vous devez toujours supposer que vous avez peut-être été contaminé si vous avez été mordu par un animal.
Risque de rage chez les animaux sauvages
Si un animal sauvage mord quelqu’un, il est très important de savoir ce qui s’est passé.
- L’animal agissait-il normalement?
- Si la réponse est non, existe-t-il un risque qu’il soit atteint de la rage?
Il n’est pas toujours possible de déterminer l’animal sauvage responsable de la morsure. Si l’animal est capturé ou abattu au moment de la morsure, prévenez le vétérinaire en chef. L’animal sera soumis à des tests de rage.
Risque de rage chez les animaux domestiques
Les vaccins antirabiques protègent les animaux domestiques contre le virus de la rage. Si le propriétaire fournit un certificat de vaccination valide et à jour, le risque de rage peut être exclu.
Si la vaccination n’est pas à jour ou si le certificat n’est pas disponible :
- l’animal sera mis en observation pendant 10 jours pour que l’on puisse confirmer que la rage n’était pas la cause de la morsure;
- il ne s’agit pas d’une quarantaine officielle dans la plupart des cas;
- les responsables de la santé demanderont au propriétaire d’observer l’animal afin de déceler chez lui tout signe de maladie et de les prévenir en cas de maladie.
Dans l’ensemble des cas recensés à ce jour au Yukon, tous les animaux observés étaient en bonne santé. Une fois la période d’observation terminée, vous devriez vacciner l’animal contre la rage.
Le 7 décembre 2021, la vétérinaire en chef a publié un avis dans lequel elle demande aux sociétés de protection des animaux, aux refuges pour animaux et aux équipes de secours pour animaux de ne pas accepter de chiens provenant de Tuktoyaktuk.
Comment vous protéger
Vous devez consulter immédiatement un médecin si vous êtes mordu par un animal.
Si un animal sauvage ou domestique vous mord :
- consultez immédiatement un médecin, car la blessure causée par la morsure peut provoquer une infection;
- répondez à toutes les questions du personnel médical concernant la morsure.
Vous pouvez éviter la rage si vous recevez une série de vaccins (prophylaxie antirabique post-exposition, ou RPEP) peu de temps après la morsure. Le médecin hygiéniste en chef du Yukon détermine si la RPEP doit être administrée en se fondant sur les informations fournies par :
- le patient;
- le propriétaire de l’animal, le cas échéant.
Signalez les morsures d’animaux et tout comportement inhabituel de ceux-ci.
Signalez les morsures d’animaux à la Section de la santé animale, même si vous ne croyez pas avoir contracté la rage, en composant le 867-667-5600 ou (sans frais au Yukon) le 1-800-661-0408, poste 5600.
Les agents chargés de faire appliquer les règlements et les policiers appliquent les lois relatives aux animaux domestiques dangereux. Leur intervention n’a rien à voir avec :
- l’aide médicale fournie à la personne qui a été mordue;
- l’enquête sur la rage menée par l’agent de la santé et le vétérinaire en chef.
Signalez tout comportement inhabituel d’un animal sauvage en composant le numéro de la ligne Info-braconnage/Info-pollution (1-800-661-0525).
Pour en savoir davantage, consultez le feuillet d’information sur les morsures d’animaux et la rage.
Virus de la grippe aviaire
Suivez les conseils du gouvernement du Canada pour lutter contre la propagation de la grippe aviaire chez les oiseaux.
Consultez le document d’information la grippe aviaire à l’intention des producteurs avicoles du Yukon.
Signalez tout signe d’oiseau malade ou oiseau mort à la ligne SOS braconnage ou pollution au 1-800-661-0525.
Depuis des siècles, les chasseurs abattent et consomment sans conséquences graves des oiseaux sauvages porteurs de la grippe aviaire. Les oiseaux sauvages malades sont souvent trop faibles pour voler et sont plus susceptibles de mourir de causes naturelles que d’être abattus par des chasseurs.
La cuisson élimine la plupart des pathogènes, dont le virus responsable de la grippe aviaire. Vous pouvez réduire votre exposition à la grippe aviaire en respectant les règles suivantes :
- évitez de manipuler et de consommer :
- un oiseau malade;
- un oiseau mort de causes inconnues;
- évitez tout contact direct (peau ou muqueuses des yeux, du nez et de la bouche) avec :
- du sang;
- des matières fécales;
- des sécrétions des voies respiratoires d’oiseaux sauvages;
- lorsque vous éviscérez du gibier, évitez :
- de manger;
- de boire;
- de fumer;
- lorsque vous éviscérez du gibier, portez :
- des gants de vaisselle;
- des gants en latex;
- lorsque vous avez terminé de préparer le gibier, lavez avec de l’eau chaude et du savon :
- vos gants;
- vos mains;
- vos vêtements;
- comme vous le feriez après avoir manipulé du poulet cru, lavez les outils et les surfaces de travail avec :
- de l’eau chaude et du savon;
- puis avec une solution contenant 10 % d’eau de Javel;
- faites bien cuire le gibier jusqu’à ce que la viande atteigne une température interne d’environ 72 °C (160 °F).
En savoir plus sur la grippe aviaire chez les oiseaux sauvages
En savoir plus sur l'influenza aviaire au Canada.
COVID-19 et faune
Le SARS-CoV-2 est le virus à l’origine de la COVID-19.
Le SARS-CoV-2 peut infecter les animaux sauvages.
Programme de surveillance du SARS-CoV-2
Un programme national de surveillance du SARS-CoV-2 chez les espèces sauvages canadiennes est en cours.
Les résultats permettront aux chercheurs de mieux connaître :
- quelles espèces peuvent être infectées;
- les effets du virus sur la faune;
- comment le virus se transmet parmi les animaux sauvages.
Que faisons-nous au Yukon en ce qui concerne le SARS-CoV-2?
Environnement et Changement climatique Canada recueille et analyse des échantillons provenant d’animaux sauvages du Yukon afin de déceler la présence du SARS-CoV-2 ou des preuves d’exposition à celui-ci. Ce type de surveillance est en cours à l’échelle du Canada.
En savoir plus
Pour en apprendre davantage sur le SARS-CoV-2 et la faune :
- Foire aux questions sur la COVID-19 (Réseau canadien pour la santé de la faune)
- Les animaux et la COVID-19 (gouvernement du Canada)
- Tableau de bord du SARS-CoV-2 chez les animaux (Système canadien de surveillance de la santé animale)
Syndrome pulmonaire à hantavirus
Le syndrome pulmonaire à hantavirus est une maladie rare, mais grave qui peut être mortelle. Le virus est transmis à l’homme par :
- des particules en suspension dans l’air;
- de l’eau contaminée par des matières fécales, de l’urine, de la salive ou du sang.
La souris sylvestre est le principal vecteur de l’hantavirus, mais d’autres rongeurs peuvent parfois être porteurs.
Le virus est inoffensif pour les animaux de compagnie, qui ne peuvent le transmettre aux humains. Il ne peut pas être transmis de personne à personne.
Pour en savoir davantage sur l’hantavirus.
Gale sarcoptique (Sarcoptes spp.)
Les animaux atteints de gale sarcoptique peuvent présenter les symptômes suivants :
- perte de poils en quantité plus ou moins importante, principalement sur les pattes et la queue;
- faiblesse et mauvaise condition physique;
- perte de la crainte de l’humain.
Le parasite responsable de la gale peut être transféré par contact. Les animaux de compagnie sont généralement plus à risque que les humains.
La gale est présente chez les renards et les coyotes du Yukon. Ces animaux peuvent se rétablir, mais parfois la perte de poils est si grave qu’ils ne survivront pas à l’hiver.
Nous voulons être informés des cas présumés de gale chez des animaux sauvages du Yukon. Il est important de tenir les renards à l’écart des maisons. Ils peuvent transmettre ces parasites aux animaux de compagnie et aux humains :
- s’ils vont sous les porches;
- s’ils entrent dans la niche des chiens.
Tularémie (Francisella tularensis)
La tularémie (fièvre du lapin) est une maladie rare, mais potentiellement grave. La tularémie se transmet par :
- l’eau de surface contaminée par les excréments ou les sécrétions d’animaux infectés tels que les lièvres, les castors et les rats musqués;
- la morsure d’insectes qui s’attaquent à des animaux sauvages infectés.
La tularémie est généralement transmise par contact avec des animaux infectés ou leur environnement immédiat, notamment :
- en manipulant un animal infecté ou en se faisant mordre ou lécher par celui-ci;
- en dépouillant ou en manipulant des animaux morts;
- en respirant de la poussière ou de l’air contaminé par la bactérie;
- en consommant de la nourriture ou de l’eau contaminée.
Bien que les cas de tularémie soient rares au Yukon, cette maladie peut être grave. La propreté est très importante et il est essentiel d’éviter tout contact avec le sang et les autres liquides provenant de l’animal.
- Évitez de dépouiller ou de manipuler tout animal qui semble malade.
- Portez des gants pour dépouiller et éviscérer l’animal.
- Après avoir manipulé un animal, lavez-vous bien les mains avec de l’eau chaude et du savon.
- En cas de contact avec les yeux, rincez abondamment avec de l’eau claire.
- Assurez-vous de bien cuire la viande.
Consultez votre médecin si, après avoir manipulé des animaux sauvages, vous éprouvez des symptômes, comme :
- de la fièvre;
- une enflure des glandes;
- des démangeaisons cutanées.
Indiquez-lui à quel animal vous avez été exposé.
Virus de la maladie hémorragique du lapin
Le virus de la maladie hémorragique du lapin (RHDV2) provoque une infection virale soudaine, très contagieuse et mortelle chez les lapins. Ce virus se propage rapidement entre les lapins et provoque une maladie grave qui s’accompagne :
- d’une apathie;
- d’une respiration rapide;
- d’une dépression;
- d’une incoordination;
- d’une mort soudaine.
En Amérique du Nord, on a détecté le RHDV2 chez des lapins domestiques, et le virus a été signalé chez des populations sauvages. Un premier cas a été découvert dans l’Ouest canadien, et plus précisément en Colombie-Britannique, en 2018, et sa présence a été confirmée dans le sud de l’Alberta en avril 2021.
Le RHDV2 peut se transmettre aux populations sauvages de lapins et de lièvres. Ce virus pourrait avoir un effet dévastateur sur la faune du Yukon s’il venait à se propager dans le milieu naturel.
Cette maladie ne représente aucun danger pour la santé humaine ou celle des autres animaux domestiques, qu’il s’agisse d’animaux de compagnie ou d’animaux d’élevage.
Consultez notre feuillet d’information sur le virus de la maladie hémorragique du lapin pour en savoir plus sur la manière dont le RHDV2 se propage, sur la façon de protéger vos lapins et sur la marche à suivre dans le cas où vos lapins tomberaient malades.
Le gouvernement du Yukon assure une surveillance des maladies affectant les espèces sauvages vivant sur son territoire afin d’en détecter l’apparition ou la transmission.
Le gouvernement surveille et protège la santé des populations d’animaux sauvages :
- en administrant des programmes de surveillance de maladies comme la rage et l’encéphalopathie des cervidés;
- en analysant les spécimens biologiques présentés par les chasseurs;
- en examinant les animaux sauvages trouvés morts pour déterminer la cause du décès et savoir si l’animal avait une maladie infectieuse;
- en prélevant des échantillons d’animaux capturés pour assurer la surveillance de la santé d’espèces telles que le caribou, le mouflon et le bison;
- en examinant des peaux de wapitis, de cerfs, d’orignaux et de caribous afin de relever la présence de tiques des cervidés et d’établir:
- leur prévalence;
- leur localisation;
- en mettant des règlements en place pour prévenir :
- l’introduction;
- la propagation des maladies à la faune.
Surveillance de la santé des bisons des bois
Le gouvernement du Yukon veut en savoir plus sur la santé de la harde de bisons des bois d’Aishihik.
Veuillez soumettre les tissus biologiques d’apparence anormale du bison que vous avez abattu. Lorsque vous présentez la tête d’un bison, nous pouvons prélever des échantillons et les utiliser pour évaluer divers aspects de la santé du bison. Les têtes ne seront pas endommagées et pourront vous être retournées.
- Le segment des incisives doit obligatoirement être présenté.
- Les spécimens demandés sont :
- les têtes entières;
- les matières fécales;
- toute partie du corps ou tout tissu qui semble anormal.
Placez les parties du corps ou les tissus qui semblent anormaux dans un sac de plastique propre. Mettez les matières fécales dans un sac distinct. Conserver au frais et livrer à n’importe quel bureau du ministère de l’Environnement.
Recherche sur les ours au Yukon
Le gouvernement demande aux chasseurs de l’aider à recueillir de l’information sur les grizzlis et les ours noirs.
Si vous utilisez un GPS lorsque vous chassez :
- notez l’emplacement de l’endroit où l’ours a été abattu;
- apportez cette information et la peau à un bureau du ministère de l’Environnement.
Un technicien de la faune saisira les coordonnées de l’emplacement dans une base de données et vous demandera un petit échantillon de peau (2 centimètres carrés).
L’information sur l’emplacement permet d’établir un lien entre les données biologiques de l’ours et un emplacement et un habitat précis. Les échantillons de peau et de poils peuvent servir :
- à effectuer des analyses d’ADN;
- à obtenir de l’information sur le régime alimentaire de l’animal;
- à établir le niveau de stress de l’ours.
Le gouvernement du Yukon utilise l’information recueillie dans le cadre de ce processus pour :
- éloigner la chasse des zones présentant des populations en déclin;
- diriger la chasse vers les zones où les populations sont en bonne santé.
Surveillance de la santé des oiseaux
Le gouvernement examine les oiseaux morts pour comprendre la cause de leur décès et recueille des échantillons pour évaluer divers aspects de leur santé. Dans la plupart des cas, les oiseaux peuvent être remis après l’examen.
Placez chaque spécimen dans un sac de plastique propre et congelez-le dès que possible. Remettez l’échantillon à n’importe quel bureau du ministère de l’Environnement.
Surveillance de la santé des poissons
Le gouvernement du Yukon veut en savoir davantage sur la santé des poissons. Il examine :
- les poissons morts pour connaître les causes de leur décès;
- les poissons capturés qui ont des anomalies.
Il recueille des spécimens pour évaluer divers aspects de la santé des poissons.
Si vous trouvez des poissons morts ou capturez des poissons présentant des anomalies, apportez-les à un bureau du ministère de l’Environnement.
Placez chaque spécimen dans un sac de plastique propre et congelez-le dès que possible.
Pour plus d’informations sur la santé des poissons, consultez le Guide sur la santé des poissons du Yukon.
Pour toute question concernant la santé de la faune, écrivez à animalhealth@yukon.ca ou composez le 867-667-5600.